Un gnomoniste amateur et ses livres au début du règne de Louis XIV: La bibliothèque de Charles du Tertre à la lumière de son catalogue domestique
In: Bulletin du bibliophile, Band 377, Heft 1, S. 103-126
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In: Bulletin du bibliophile, Band 377, Heft 1, S. 103-126
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 66-3, Heft 3, S. 178-181
ISSN: 1776-3045
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 64-3, Heft 3, S. 222-225
ISSN: 1776-3045
In: Artefact: techniques, histoire et sciences humaines, Band 4, Heft 4, S. 249-258
ISSN: 2606-9245
International audience ; Le terme et la notion de patronage ont une histoire bien plus ancienne que les sciences sociales : lorsque le mot apparaît en français au Moyen âge, il désigne initialement la faculté de présenter un candidat à un bénéfice ecclésiastique. Ce sens spécialisé, tiré du droit canon, s'élargit bientôt pour englober les multiples formes de protection que peuvent octroyer les puissants. En France, le patron cède rapidement l'ascendant au mécène, terme auquel sont attachées des connotations très positives (magistère du goût, créativité, liberté intellectuelle), mais le patronage résiste en Angleterre. C'est par le biais de chercheurs anglo-saxons que le terme conquiert droit de cité en sciences sociales. Dans les années 1980, s'inspirant des travaux des sociologues et des anthropologues, l'historienne Sharon Kettering a utilisé le concept pour étudier les mobilisations politiques dans le Sud de la France pendant la Fronde. Elle fait du patronage une relation asymétrique entre deux individus aux ressources inégales : le plus puissant offre argent, recommandation ou protection au second, qui en retour se met au service du premier et lui promet, au péril de sa vie, une loyauté indéfectible. Pour l'école anglo-saxonne, à la différence de l'école française intéressée aux « fidélités » (Roland Mousnier), peu importe la réalité des sentiments affichés, seuls comptent les services échangés. Les relations de patronage ne sont pas des « dyades » mais s'inscrivent dans un système complexe ou coexistent et rivalisent plusieurs patrons, ainsi que plusieurs clients, le tout dominé par les cours princières, fontaines des faveurs à l'époque moderne. Les écoles françaises et anglo-saxonnes s'accordent en revanche à considérer le patronage comme une institution « informelle », qui contribue à structurer durablement les rapports sociaux sans pour autant s'accompagner d'une reconnaissance juridique officielle.
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International audience ; Le terme et la notion de patronage ont une histoire bien plus ancienne que les sciences sociales : lorsque le mot apparaît en français au Moyen âge, il désigne initialement la faculté de présenter un candidat à un bénéfice ecclésiastique. Ce sens spécialisé, tiré du droit canon, s'élargit bientôt pour englober les multiples formes de protection que peuvent octroyer les puissants. En France, le patron cède rapidement l'ascendant au mécène, terme auquel sont attachées des connotations très positives (magistère du goût, créativité, liberté intellectuelle), mais le patronage résiste en Angleterre. C'est par le biais de chercheurs anglo-saxons que le terme conquiert droit de cité en sciences sociales. Dans les années 1980, s'inspirant des travaux des sociologues et des anthropologues, l'historienne Sharon Kettering a utilisé le concept pour étudier les mobilisations politiques dans le Sud de la France pendant la Fronde. Elle fait du patronage une relation asymétrique entre deux individus aux ressources inégales : le plus puissant offre argent, recommandation ou protection au second, qui en retour se met au service du premier et lui promet, au péril de sa vie, une loyauté indéfectible. Pour l'école anglo-saxonne, à la différence de l'école française intéressée aux « fidélités » (Roland Mousnier), peu importe la réalité des sentiments affichés, seuls comptent les services échangés. Les relations de patronage ne sont pas des « dyades » mais s'inscrivent dans un système complexe ou coexistent et rivalisent plusieurs patrons, ainsi que plusieurs clients, le tout dominé par les cours princières, fontaines des faveurs à l'époque moderne. Les écoles françaises et anglo-saxonnes s'accordent en revanche à considérer le patronage comme une institution « informelle », qui contribue à structurer durablement les rapports sociaux sans pour autant s'accompagner d'une reconnaissance juridique officielle.
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International audience ; Le terme et la notion de patronage ont une histoire bien plus ancienne que les sciences sociales : lorsque le mot apparaît en français au Moyen âge, il désigne initialement la faculté de présenter un candidat à un bénéfice ecclésiastique. Ce sens spécialisé, tiré du droit canon, s'élargit bientôt pour englober les multiples formes de protection que peuvent octroyer les puissants. En France, le patron cède rapidement l'ascendant au mécène, terme auquel sont attachées des connotations très positives (magistère du goût, créativité, liberté intellectuelle), mais le patronage résiste en Angleterre. C'est par le biais de chercheurs anglo-saxons que le terme conquiert droit de cité en sciences sociales. Dans les années 1980, s'inspirant des travaux des sociologues et des anthropologues, l'historienne Sharon Kettering a utilisé le concept pour étudier les mobilisations politiques dans le Sud de la France pendant la Fronde. Elle fait du patronage une relation asymétrique entre deux individus aux ressources inégales : le plus puissant offre argent, recommandation ou protection au second, qui en retour se met au service du premier et lui promet, au péril de sa vie, une loyauté indéfectible. Pour l'école anglo-saxonne, à la différence de l'école française intéressée aux « fidélités » (Roland Mousnier), peu importe la réalité des sentiments affichés, seuls comptent les services échangés. Les relations de patronage ne sont pas des « dyades » mais s'inscrivent dans un système complexe ou coexistent et rivalisent plusieurs patrons, ainsi que plusieurs clients, le tout dominé par les cours princières, fontaines des faveurs à l'époque moderne. Les écoles françaises et anglo-saxonnes s'accordent en revanche à considérer le patronage comme une institution « informelle », qui contribue à structurer durablement les rapports sociaux sans pour autant s'accompagner d'une reconnaissance juridique officielle.
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In: Artefact, Heft 1, S. 201-215
ISSN: 2606-9245
In: Bulletin du bibliophile, Band 375, Heft 1, S. 124-127
International audience ; Simon Schaffer est professeur d'histoire et de philosophie des sciences à l'université de Cambridge. Né en 1955, il s'est tourné, après des études universitaires scientifiques, vers l'histoire des sciences. Sa thèse, soutenue à l'université de Cambridge. Ses travaux ont par la suite interrogé les rapports entre science, technologie et société: l'entretien revient sur le parcours intellectuel de cet historien.
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International audience ; Simon Schaffer est professeur d'histoire et de philosophie des sciences à l'université de Cambridge. Né en 1955, il s'est tourné, après des études universitaires scientifiques, vers l'histoire des sciences. Sa thèse, soutenue à l'université de Cambridge. Ses travaux ont par la suite interrogé les rapports entre science, technologie et société: l'entretien revient sur le parcours intellectuel de cet historien.
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International audience ; Simon Schaffer est professeur d'histoire et de philosophie des sciences à l'université de Cambridge. Né en 1955, il s'est tourné, après des études universitaires scientifiques, vers l'histoire des sciences. Sa thèse, soutenue à l'université de Cambridge. Ses travaux ont par la suite interrogé les rapports entre science, technologie et société: l'entretien revient sur le parcours intellectuel de cet historien.
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International audience ; Simon Schaffer est professeur d'histoire et de philosophie des sciences à l'université de Cambridge. Né en 1955, il s'est tourné, après des études universitaires scientifiques, vers l'histoire des sciences. Sa thèse, soutenue à l'université de Cambridge. Ses travaux ont par la suite interrogé les rapports entre science, technologie et société: l'entretien revient sur le parcours intellectuel de cet historien.
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